Instaure depuis 2014 , le 28 mai est la journée ou le monde célèbre la journée mondiale de la santé hygiénique , une date qui n’est pas choisie hasard le 28e jour du mois correspond à la durée moyenne d’un cycle menstruel, et le cinquième de l’année fait référence à la durée moyenne des règles, cinq jours.
Une initiative de l’ONG allemande Wash United dont le but est d’améliorer l’accès aux produits d’hygiène, à promouvoir l’éducation sur la santé menstruelle et ainsi, à lutter contre la précarité menstruelle. Selon l’ONG Plan International, environ 500 millions de femmes dans le monde se trouvent dans cette situation.
Pour les organisations internationales et les ONG, l’hygiène menstruelle dépend de plusieurs facteurs dont des produits « sûrs, acceptables et fiables », l’intimité pour changer de protections, des structures sanitaires pour se laver en toute sécurité et en préservant son intimité, des informations permettant de faire des choix éclairés.
Malheureusement selon une enquête publiée en 2023 par l’ONG Plan international, une femme sur 4 ayant ses règles dans le monde n’a pas accès aux produits et équipements nécessaires
En Afrique subaériennes, le niger connait une précarité menstruelle car 6 pourcent des femmes utilise du papier ; selon des données publiées par l’unicef , Au Burkina Faso, 12 % des filles et femmes utilisaient leurs sous-vêtements comme protection. Dans ces deux pays, les protections hygiéniques doivent être importées à des coûts élevés, en raison de l’absence de production locale
Dans plusieurs autres pays, la précarité menstruelle se traduit par un manque d’information sur la santé hygiénique féminine, en raison des tabous sociaux. Tel est le cas du Bangladesh, seulement 32 % des jeunes filles savaient ce qu’étaient les menstruations, avant leurs premières règles. En Égypte le combat est le même, l’unicef révèle 66 % filles sont dans le même cas.
Dix ans déjà, le combat lancé par Wash United continue car L’hygiène menstruelle désigne la capacité à prendre en charge son cycle de manière digne et saine. Mais ces besoins en matière de santé et d’hygiène sont loin d’être toujours satisfaits.