
Le débat sur la modification de la Constitution divise la classe politique, tant au sein de la majorité qu’à l’opposition, chaque camp cherchant à tirer son épingle du jeu. Pour Thierry Monsenepwo, cadre de l’Union sacrée pour la nation, cette question est cruciale.

Depuis Kisangani, il souligne que le Chef de l’État a évoqué la nécessité de réviser la Constitution, une annonce qui résonne dans une ville chargée de symboles. “Kisangani n’est pas seulement un bastion historique, mais aussi une ‘ville martyre’ ayant été l’épicentre de la plus vaste guerre africaine. En choisissant cet endroit pour parler de notre Constitution, le Chef de l’État ouvre une nouvelle page du renouveau congolais”, affirme-t-il.

Monsenepwo insiste sur le fait que le peuple congolais est le seul souverain de son destin. “Repenser notre loi fondamentale ne doit pas être vu comme une tentative d’instaurer un pouvoir monarchique, mais comme un exercice de souveraineté et de responsabilité. La Constitution doit évoluer pour s’adapter aux réalités d’une société en marche”, déclare-t-il.

Il conclut en soulignant que cet appel transcende la simple question juridique : “Il s’agit de se réapproprier notre destin et d’ériger une gouvernance répondant aux besoins des Congolais. C’est un moment historique qui invite à percevoir le changement non pas comme une menace, mais comme une opportunité pour un avenir meilleur, imaginé par et pour les Congolais.”
La rédaction