Ce jeudi à Bujumbura, le Chef de l’État congolais Félix Tshisekedi a participé à la cérémonie officielle d’ouverture du 23ème sommet du COMESA. Cet événement coïncide avec les célébrations des 30 ans du COMESA.
Lors de la cérémonie, le Président zambien, Hakainde Hichilema (@HHichilema), Président sortant, a transmis les symboles du pouvoir à son homologue burundais, Evariste Ndayeshimiye, nouvellement élu Président de l’organisation. Dans son discours d’acceptation, le Président Ndayeshimiye a souligné l’importance de cette transition.
Discours du Président Tshisekedi
Après la séance inaugurale, les Chefs d’État et de gouvernement ont tenu une réunion de travail à huis clos. Le Président **Félix Tshisekedi**, lors de son discours, a partagé sa vision pour l’émergence et la prospérité du continent africain via le COMESA.
« Ce sommet, qui marque les trois décennies de notre organisation, nous réunit pour réfléchir aux moyens de renforcer notre intégration régionale, dans le but de bâtir une Afrique plus forte, solidaire et résiliente. »
Le Président Tshisekedi a exprimé sa conviction que pour prospérer, les économies africaines doivent rompre le cycle de dépendance à l’exportation brute de matières premières. Il a insisté sur la nécessité de développer des chaînes de valeur pour transformer et enrichir les ressources en Afrique.
« C’est cela la clé qui ouvre inéluctablement la voie à la création d’emplois et donne à notre jeunesse les moyens de façonner l’avenir de notre beau continent. »
Appel à la solidarité
Le Chef de l’État a également appelé à la solidarité entre les pays pour garantir la prospérité générale de l’Afrique :
« Mon pays, riche d’un potentiel agricole et minier immense, souhaite travailler main dans la main avec chacun d’entre vous pour faire de nos ressources un levier de prospérité commune. »
Il a souligné l’importance d’intégrer ces ressources dans les chaînes de valeur régionales pour assurer la sécurité alimentaire et énergétique.
Questions de paix et de sécurité
Le Président Tshisekedi a rappelé que la prospérité ne peut être dissociée de la paix :
« Aujourd’hui encore, plusieurs pays de notre région, y compris la RDC 🇨🇩, sont confrontés à des défis sécuritaires majeurs, causés par des forces négatives qui freinent notre développement. »
Il a affirmé l’engagement de la République Démocratique du Congo dans un processus de pacification de ses provinces de l’Est, touchées par des conflits.
« Cette guerre d’agression nous est injustement imposée par le Rwanda. »
Wilfried YANDU