
Lors d’une conférence de presse animée ce jeudi 21 novembre 2024, Jean Thierry Monsenepwo, cadre influent de l’Union sacrée pour la nation, a pris la parole pour défendre l’Article 217 de la Constitution de la République Démocratique du Congo (RDC). Ce débat fait écho à des préoccupations grandissantes concernant la souveraineté nationale, l’intégration africaine et la sécurité du pays.
L’Article 217 et la Crainte de Balkanisation
L’Article 217 de la Constitution stipule que la RDC peut consentir à limiter partiellement sa souveraineté pour favoriser l’unité africaine et l’intégration régionale, en particulier au sein de structures telles que l’Union Africaine (UA). Cependant, cette disposition suscite des inquiétudes, surtout dans un contexte de crises persistantes dans l’est du pays.- Position du Président Félix Tshisekedi : Le président de la République considère cet article comme une potentielle porte d’entrée pour des ingérences extérieures, pouvant mener à une balkanisation du pays.
Arguments en faveur de cette position :
1. La RDC a déjà subi des tentatives de balkanisation, notamment dans l’Est, où des groupes armés reçoivent des soutiens étrangers.
2. Une réduction de la souveraineté pourrait fragiliser l’État central et accroître la vulnérabilité face aux ambitions géostratégiques extérieures.
3. Le contexte historique du pays exige une prudence accrue vis-à-vis de toute disposition pouvant compromettre l’intégrité nationale.
Exemple comparatif : D’autres pays africains, comme le Ghana, ont intégré des clauses similaires tout en maintenant des mécanismes de contrôle pour protéger les intérêts nationaux.
La Révision de la Constitution : Nécessité ou Risque ?Certaines forces politiques s’opposent à toute révision de la Constitution, la qualifiant de menace pour la démocratie. Cependant, ces critiques négligent les failles de la Constitution de 2006, adoptée sous forte influence extérieure.
Points faibles de la Constitution actuelle : – Inefficacité à répondre aux crises sécuritaires dans l’Est.
– Institutions rigides qui entravent la gouvernance.
Réviser pour mieux gouverner : Modifier la Constitution n’est pas une atteinte à la démocratie, mais une étape vers le renforcement de la souveraineté nationale et l’établissement d’institutions solides.
Réponse aux Forces Politiques et Sociales👇👇👇
Monsenepwo a qualifié les déclarations des « Forces Politiques et Sociales » dénonçant la révision constitutionnelle de démagogiques, révélant leur incapacité à proposer des solutions concrètes.
Accusations infondées: Accuser le Président Tshisekedi de vouloir instaurer une dictature est irresponsable et insultant pour le peuple congolais.
Hypocrisie manifeste : Les critiques sur les droits humains proviennent souvent de figures ayant une histoire marquée par l’impunité. Sous l’administration Tshisekedi, des réformes significatives ont été mises en œuvre pour améliorer la gestion publique et renforcer les relations internationales.
Un agenda caché : Les appels à la désobéissance civile visent à semer le chaos et à freiner les efforts de stabilisation du pays.
Monsenepwo a conclu en affirmant que les Congolais ne se laissent pas berner par les critiques des forces politiques. Ces dernières cachent souvent des ambitions d’un passé marqué par l’impunité. Le Président Félix Tshisekedi demeure engagé à défendre l’intégrité de la RDC tout en menant les réformes nécessaires pour construire un avenir prospère.
Vive la République Démocratique du Congo ! Vive le peuple souverain !
Michael Bakemba