Le gouvernement congolais s’engage résolument à relever les défis du redressement et de la modernisation de l’administration publique. Cette démarche ne repose pas sur des mesures temporaires ou des recettes du passé, mais sur des transformations profondes, dont l’introduction d’une nouvelle politique salariale. Cette politique fait partie des engagements pris lors des travaux de la Commission paritaire de Bibwa et sera élaborée en collaboration avec les différents syndicats.

« Il est temps d’aborder cette question avec sérieux et sérénité, comme le souhaite le président Félix Tshisekedi. Ensemble, nous avons décidé de prendre le taureau par les cornes pour définir des réformes solides et positives. Notre objectif est de répondre à la volonté du président de réfléchir pour changer et créer de nouveaux cadres de travail, ainsi que de construire de nouveaux bâtiments avec des structures organiques adaptées », a déclaré Jean-Pierre Lihau, ministre de la Fonction publique.

Il a ajouté : « Nous allons mettre en place un fichier fiable au sein de l’administration publique, clarifier le processus de recrutement et de retraite, promouvoir la transformation numérique, et redéfinir les cadres organiques ainsi que le cadre juridique. Nous sommes en train de construire l’âme et l’esprit de notre administration. L’État doit établir des données solides, car c’est la volonté manifestée par le président Félix Tshisekedi. La réforme la plus importante que nous allons mener est celle d’une nouvelle politique salariale. »
En somme, l’établissement de cette nouvelle politique salariale est essentiel pour une gestion sérieuse et responsable de tous les aspects liés à l’administration. Cela permettra de stabiliser le pouvoir d’achat des agents publics de l’État et de lutter contre toute forme de disparité.
Joseph Kamanga