
Le 23 novembre 2024, la députée Nationale MUTINGA KYET MARIE a intervenue lors d’une conférence organisée par le collectif des associations de Tshangu dénommée « Je suis Mokali, Natifs de Tshangu, Ba vrai Bana mokali dans la commune de Kimbanseke », Est de Kinshasa avec comme thème, « En quoi les comportements positifs et négatifs empêchent-ils le développement de la commune de Kimbanseke? ».« La commune de kimbanseke est la commune la plus étendue avec 23.775 hectares et la plus peuplée de la ville de Kinshasa, la plus part de population de kimbanseke est jeune malheureusement la commune de kimbanseke, reste parmi les communes les moins développées de la ville de Kinshasa, presque dans tous les secteurs », déclare l’initiateur de l’ASBL » Je suis Mokali ».
Et de poursuivre :« Le comportement positif est un meilleur comportement consistant à faire du bien à son prochain tandis que le comportement négatif cause du tort a son prochain et à l’environnement, nous nous plaignons souvent des mauvaises conditions dans lesquelles nous vivons dans notre ville de Kinshasa dans nos commune et quartiers respectifs, il s’agit notamment de l’insalubrité que nous trouvons dans notre ville, nous nous plaignons également de l’insécurité que nous vivons dans notre ville de Kinshasa », A déclaré Mr. Prince Lumbidi président de l’Asbl je suis mokali dans son mot de circonstance.

Par ailleurs, la députée MUTINGA KYET Marie a, dans son intervention énumérés quelques maux qui empêchent le développement de la commune de Kimbanseke.
« J’ai trouvé ce thème intéressant parce qu’il se focalise sur le comportement de l’homme (…) Je trouve que l’éducation est un élément qui va faire que notre commune avance. 60% de nos écoles de Kimbanseke sont des écoles privées. Nous demandons à l’Etat congolais de construire des écoles et des hôpitaux de référence. Nous n’avons pas des bonnes routes, pas des caniveaux, pas d’eau, pas d’électricité » a déclaré l’élue de Tshangu MUTINGA KYET Marie lors de son intervention sur le développement de la commune de Kimbanseke.
Et d’ajouter, « Nous devons travailler en sorte que les enfants soient demain mieux que nous, la responsabilité revient à l’État, elle revient également aux parents qui n’arrivent pas à encadrer suffisamment leurs enfants, aux autorités politico-administratives, aux bourgmestres. Le bourgmestre est responsable de sa commune s’il lance quelque chose ou a pris une mesure nous devons le respecter.la société civile a aussi une part de responsabilité ».

Elle estime que le développement de la commune de Kimbaseke doit également faire attention sur le plan d’insalubrité et l’amour de sa municipalité et avoir une projection sur l’avenir et tirer une thérapie pour un développement durable.
« Aujourd’hui nous semons pour que Kimbaseke devienne comme Gombe et d’autres communes qui sont un peu plus propres », renchérit-elle.Cette activité dénommée « je suis Tshangu, Mokali, Natifs de Tshangu, ba vrai bana Mokali » a réuni aussi un nombre important des élus et leaders d’opinions de la commune de Kimbaseke.
Pelo Kevani