La reprise des travaux, arrêtés pendant plusieurs mois, est désormais effective, avec pour objectif une livraison en fin septembre 2025. Dimanche 15 décembre 2024, Thuran Mildon, patron de la société Milvest en charge de la construction, a rassuré les autorités congolaises sur l’engagement ferme à respecter ce délai.
Un appui gouvernemental renforcé
Les ministres Guy Loando (Aménagement du territoire) et Doudou Fwamba (Finances), l’Inspecteur général des Finances Jules Alingete, et le député national Éric Tshikuma, élu de Kinshasa 1, se sont rendus sur le chantier pour constater la reprise des activités et s’assurer de l’avancement des travaux.
« Nous pouvons confirmer que les travaux ont déjà repris depuis une semaine sur le site, comme vous pouvez le constater », a affirmé le ministre des Finances, Doudou Fwamba.
Il a ajouté : « Le gouvernement tient à ce que ce projet soit réalisé. Il s’agit d’un engagement du Président de la République, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui veut offrir à notre jeunesse des infrastructures capables d’accueillir de grandes compétitions internationales. »
Ce redémarrage intervient après une série de réajustements nécessaires pour résoudre des irrégularités dans les procédures et maîtriser des coûts jugés excessifs.
L’Inspecteur général des Finances (IGF) Jules Alingete a souligné l’importance stratégique de cette infrastructure dans la vision du Chef de l’État pour moderniser le pays et créer des opportunités économiques : « Toutes les parties impliquées se sont mises d’accord, et le constructeur a promis de livrer cette infrastructure à la République en septembre 2025. Il était crucial de relancer les travaux pour ne pas laisser un éléphant blanc. »
Saluant la portée de ce projet qui va augmenter la capacité de la RDC dans l’organisation des compétitions internationales mais aussi contribuer à l’embellissement de la ville de Kinshasa, le ministre d’Etat, ministre de l’Amenagement du Territoire s’est voulu rassurant sur des aspects relevant de son secteur.
« Il y a des questions d’aménagements telles que le drainage d’eau. Dans ce coin, quand il pleut, il se pose un problème de canalisation. Nous avons échangé avec l’entrepreneur pour que ce problème de drainage soit réglé définitivement pour que l’environnement soit propre. Cet ouvrage, l’Arena, doit être perçu comme un élément déclencheur de l’assainissement de cette partie de la capitale », a – t – il insisté.
Une mobilisation tous azimuts
Pour le député national Éric Tshikuma, ce projet revêt une importance particulière pour les jeunes Congolais. Il a promis, à côté de l’encadrement du Gouvernement, un suivi rigoureux dans le cadre du contrôle parlementaire : « En tant qu’élu du peuple, nous sommes satisfaits de voir la reprise des travaux et apprendrons avec enthousiasme que l’inauguration est prévue pour septembre 2025. Ce projet offre des emplois à nos jeunes et positionnera Kinshasa comme un pôle d’attraction pour des événements internationaux majeurs. »
De son côté, Francine Tshimbi, de l’Agence Congolaise des Grands Travaux (ACGT), a précisé que la coordination se poursuivra avec tous les partenaires impliqués, incluant les aspects de contrôle et de gestion.
La relance de l’Arena Kinshasa est bien plus qu’un chantier : elle représente une dynamique collective pour doter la RDC d’un espace sportivo-culturel de classe internationale. L’engagement des parties prenantes, de l’État aux entreprises locales, marque une étape décisive dans la réalisation d’un rêve présidentiel qui, en 2025, pourrait devenir une fierté nationale.
La Rédaction
