
Par Joseph Kamanga
Des leaders politiques, scientifiques et membres de la société civile se sont réunis à Kinshasa pour lancer un appel à un dialogue national inclusif, sous l’impulsion de la professeure Karine Ndjoko.
Du 2 au 3 mai 2025, les travaux préparatoires de la Palabre nationale des Congolais (PANAC) se sont tenus à Fatima, dans la commune de la Gombe à Kinshasa, sous la modération du révérend Milenge. Cette initiative a réuni divers leaders politiques, religieux, scientifiques ainsi que des représentants de la société civile, autour d’un objectif commun : repenser ensemble l’avenir de la RDC.
À l’initiative des professeurs Karine Ndjoko, Ambroise Bulambo, Jean-Paul Rabisa, Me Christelle Ebwa et Mme Amina Dodine, cette rencontre a rassemblé toutes les sensibilités du pays.

« Face aux défis majeurs que traverse la RDC, il est temps de nous inspirer de notre culture pour résoudre nos problèmes sans ingérence extérieure », a déclaré la professeure Karine Ndjoko. Elle a insisté sur le caractère apolitique et inclusif de la démarche, invitant les Congolais à faire un diagnostic lucide du pays et à proposer des solutions durables.
Les résolutions issues des cinq commissions thématiques seront transmises au président Félix Tshisekedi, au Parlement, au gouvernement et à la Cour constitutionnelle. Une campagne de sensibilisation est prévue pour mobiliser la population.
« Le chef de l’État est habilité, selon la Constitution, à convoquer ces assises nationales. Il est temps que les Congolais de tous bords se réunissent et décident ensemble de l’avenir du pays », a souligné Karine Ndjoko.